Sarkozy, un "cas" pour les "psys"
A quelques jours de l'éléction présidentielle, il me parait utile de dépoussiérer un article que j'avais pubiié ici même, (Overblog) pour que les électeurs tentés de voter pour Sarkozy sachent ce que les psychiâtres avaient décelé dans sa personnalité intime.
Le magazine "Le Point", en juin 2008, nous livrait quelques réflexions de personnalités savantes sous le titre "Sarkozy et les Psys", ce qui prouve au moins que le personnage suscitait déjà, un an après sont élection, beaucoup de questions. Que dis-je beaucoup! Non! une avalanche de questions! Nous n'avons jamais vu telle chose. A croire que les français ont élu non pas un homme mais un mystère et que, s'en rendant compte maintenant, tout ce qui pense dans notre pays n'en dort plus la nuit. Une obsession teintée de curiosité et de crainte. A chaque fois qu'il apparaît ou qu'on annonce qu'il va apparaître et s'exprimer chacun se demande : "Mais qu'est-ce qu'il va encore nous sortir"?
Revenons à nos savants. Pour certains qui se placent sur le plan de la psychanalyse, Sarkozy serait un adolescent attardé en proie aux pulsions et débordements propres à ce stade difficile de l'existence et secrètement en quête d'une affection et d'une protection parentales auprès de ses électeurs.
Les français n'auraient donc pas élu un chef mais un garnement capricieux et versatile. C'est la version psy.
Un autre savant, dans ce même numéro du magazine, estime que ses confrères les psys font fausse route. Pour lui, le "cas Sarkozy" relève de l'anthropologie ou de la sociologie. Le président serait attaché à se construire au jour le jour en homo oeconomicus néo-libéral à la poursuite effrénée de ses ambitions et de ses appétits politiques et qui endosserait les habits de l'air du temps, négligeant les us du passé ou se les appropriant au gré de ses besoins de l'instant.
En quelque sorte, comme dirait l'existentialiste, chez Sarkozy, l'existence précède l'essence.
Pour l'instant on sait qu'il existe mais on ne sait toujours pas qui il est.