LA FACE CACHÉE DE LA BURQA

Publié le par Yaqzan

L'inacceptable

S'opposer à une interdiction totale du port de la burqa pour l'autoriser dans l'espace public, à savoir la rue, équivaut à légitimer l'idéologie qui se cache derrière ce voile, idéologie qui n'a pas sa place dans notre pays. Je m'adresse ici notamment aux dirigeants socialistes qui une fois encore cèdent à leur angélisme, sympathique au demeurant mais fort inconséquent.

Cela dit, pourquoi élaborer une loi au nom de nos valeurs au risque qu'elle soit invalidée au nom d'autres valeurs tout aussi légitimes. Un décret pris au nom de l'ordre public aurait suffit. Les mobiles pour le faire ne manquent pas.

Une question de sécurité nationale

Ce qui est en cause, ce n'est pas seulement le respect de nos valeurs humanistes et l'ordre public, mais aussi notre sécurité nationale. Car voyons ce dont le port du voile intégral est le symbole. Il s'agit de l'intégrisme islamique sous sa forme la plus radicale. Or l'intégrisme islamique, comme j'ai tenté de le démontrer dans un précédent article (lien), est incompatible avec nos institutions fondées sur le droit positif et l'exercice démocratique du pouvoir, qu'il rejette absolument. S'ils étaient logiques avec eux-mêmes, les intégristes musulmans suivraient le commandement que le jurisconsulte marocain Al-Wancharissi avait, au XVe siècle, fait aux musulmans d'Espagne tombés sous la domination chrétienne, et prendraient le chemin de l'exil vers des pays où s'applique la seule loi qu'ils acceptent, à savoir la Sharia. Or, ils ne le font pas. Essayons de comprendre la raison de cette attitude.

Pour l'intégriste musulman, le monde, selon une très ancienne tradition,  est divisé en deux parties, à savoir le territoire islamique (Dar al-Islam), dans lequel s'applique la Sharia, et le territoire de belligérance (Dar al-Harb) où le Musulman combat l'infidèle les armes à la main pour lui imposer sa loi.

De nos jours, si l'on excepte la guerre livrée les armes à la main par les Talibans et al-Qaeeda en Afghanistan ou au Pakistan, le combat des intégristes prend d'autres formes notamment le terrorisme mais plus généralement une action insidieuse qui oeuvre pour une  islamisation rampante de notre société. Pour ce faire, ces musulmans dévoyés utilisent la taqiyya, ce que les orientalistes nomment restriction mentale, à savoir la dissimulation et le double langage. Bien sûr, les adeptes de la burqa ne sont pas nécessairement favorables au terrorisme. La plupart d'entre eux ne sont que des croyants fervents. En revanche, ceux qui les endoctrinent et leur inculquent d'abord le dégoût puis peu à peu la haine de notre civilisation et de nos valeurs démocratiques sont éminemment dangereux. Ces gens-là ont le temps pour eux. Ils ne sont pas pressés, ils agissent  à long terme. Ils vivent en quelque sorte dans l'espace temporel eschatologique.

Une bombe à retardement

Dès lors qu'ils ont choisi de vivre parmi nous, ces intégristes, radicaux ou non, s'accommodent de nos législations pour tout ce qui touche le domaine administratif mais appliquent leur propre loi dans les espaces communautaires marginaux qui se constituent ici et là, notamment dans nos banlieues déshéritées à l'abandon, où la misère sociale constitue un terreau propice à leur prosélytisme. Il y a là une  bombe à retardement d'autant plus menaçante que le crise économique majeure qui frappe à notre porte va encore aggraver la marginalisation sociale des défavorisés et notamment des jeunes, privés d'un idéal et auxquels les propagandistes islamistes offriront celui d'un Islam dévoyé ferment de violence. Il y a là des kamikazes en puissance.

Et pendant ce temps l'un des plus fameux adeptes de la taqiya , m. Tarek Ramadan, surfe sur la vague de la burqa dont il dit ne pas approuver l'usage pour mieux faire admettre , sous ce couvert de feinte modération, la banalisation du Hidjab ou du foulard alors que l'Islam n'impose en réalité aucune contrainte vestimentaire aux femmes. Et Il y a longtemps que j'ai mis au défi quiconque voudrait me contredire sur ce dernier point.

Une affaire de Musulmans


Pour conclure, je pense que concurremment avec la fermeté qui doit être opposée à l'expression visible et provocatrice de l'intégrisme islamique, la solution passe par la mobilisation mentale des Musulmans citoyens ou hôtes paisibles de notre pays, qui sont  dans leur immense majorité hostiles à cet extrémisme qui les menace tout autant sinon plus qu'il ne menace le reste des citoyens. Les Imams qui vivent avec leur temps et les intellectuels musulmans éclairés doivent faire entendre publiquement leur voix car l'islam est avant tout une affaire de Musulmans. Fort malheureusement, ces intellectuels éclairés ne s'expriment que dans des livres qui ne touchent qu'un maigre public.

 

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Publié dans Politique

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