JACQUES JULLIARD ET MOI ...
Deux doux rêveurs ?
Or, j'écrivais récemment sur ce blog (lien) (lien) "... Notre système représentatif se traduit actuellement par une simple délégation de pouvoir (si ce n'est un blanc-seing) donnée à des députés proposés exclusivement par les organisations politiques (...) Il faut comme le préconisait Ségolène Royal dans sa campagne, créer une démocratie participative (*) dans laquelle les citoyens sont des agents à part entière ( ...) Ce qu'on appelle aujourd'hui démocratie n'est en fait qu'une délégation de pouvoir donnée à des professionnels de la politique par des "citoyens lambda" souvent mal informés ou trompés, qui font aveuglément confiance, maintenus dans la conscience de leur prétendue incompétence en matière politique".
"Vous êtes un marginal ! On ne peut pas mettre le citoyen au centre de tout", m'a-t-on rétorqué dans un forum de discussion sur ce même blog. Venant apparemment d'une militante ou sympathisante socialiste, cette critique m'a stupéfié. La démocratie ne signifie-t-elle pas gouvernement du peuple et le Peuple n'est-il pas constitué de citoyens?
Jacques Julliard achève son éditorial par ce dialogue imaginaire: "Je crois quand même que, dans l'état actuel des choses, vous rêvez! -C'est défendu? "
Pour ma part je me sens très flatté d'avoir dans mon univers onirique un voisin de la qualité de Jacques Julliard .
(*) je ne pense pas que Ségolène Royal, dans sa conception de la démocratie participative, envisageait d'aller aussi loin que l'imaginent Julliard et votre serviteur .
J'ai poussé un profond soupir de soulagement en lisant, dans le Nouvel Observateur daté du 03 septembre, l'éditorial de Jacques Julliard intitulé "Des primaires, oui mais des vraies!". Je constatai que je n'étais donc pas le seul à imaginer un retour aux sources de notre démocratie qui passerait par l'abolition du privilège que les partis politiques se sont attribué en s'octroyant le droit exclusif de choisir les candidats à la députation et à la présidence de la République.
Jacques Julliard écrit : "Nous vivons de facto sous un régime électoral à deux degrés, où les partis s'arrogent le pouvoir de sélectionner les candidatures, le suffrage universel se contentant d'arbitrer entre elles ... ". Et il note qu'aujourd'hui "malheureusement les dispositions qui permettent de se faire désigner comme candidat - ruse, intrigue, démagogie, mensonge - sont l'inverse de celles qui font les hommes d'État: courage, désintéressement, sens de l'intérêt général."
Évoquant les "primaires" telles qu'elles sont envisagées par le parti socialiste, Jacques Julliard craint qu'elles ne servent qu'à élargir le collège des prétendants. Il estime qu'il faudra "aller plus loin et permettre l'élection à la députation ou à la présidence d'hommes et de femmes qui ne seraient pas des professionnels de la politique". "Il y a, écrit-il, dans l'université, le syndicalisme, les affaires, l'administration, l'économie, la science, assez de talents pour renouveler la donne.
Jacques Julliard écrit : "Nous vivons de facto sous un régime électoral à deux degrés, où les partis s'arrogent le pouvoir de sélectionner les candidatures, le suffrage universel se contentant d'arbitrer entre elles ... ". Et il note qu'aujourd'hui "malheureusement les dispositions qui permettent de se faire désigner comme candidat - ruse, intrigue, démagogie, mensonge - sont l'inverse de celles qui font les hommes d'État: courage, désintéressement, sens de l'intérêt général."
Évoquant les "primaires" telles qu'elles sont envisagées par le parti socialiste, Jacques Julliard craint qu'elles ne servent qu'à élargir le collège des prétendants. Il estime qu'il faudra "aller plus loin et permettre l'élection à la députation ou à la présidence d'hommes et de femmes qui ne seraient pas des professionnels de la politique". "Il y a, écrit-il, dans l'université, le syndicalisme, les affaires, l'administration, l'économie, la science, assez de talents pour renouveler la donne.
Or, j'écrivais récemment sur ce blog (lien) (lien) "... Notre système représentatif se traduit actuellement par une simple délégation de pouvoir (si ce n'est un blanc-seing) donnée à des députés proposés exclusivement par les organisations politiques (...) Il faut comme le préconisait Ségolène Royal dans sa campagne, créer une démocratie participative (*) dans laquelle les citoyens sont des agents à part entière ( ...) Ce qu'on appelle aujourd'hui démocratie n'est en fait qu'une délégation de pouvoir donnée à des professionnels de la politique par des "citoyens lambda" souvent mal informés ou trompés, qui font aveuglément confiance, maintenus dans la conscience de leur prétendue incompétence en matière politique".
"Vous êtes un marginal ! On ne peut pas mettre le citoyen au centre de tout", m'a-t-on rétorqué dans un forum de discussion sur ce même blog. Venant apparemment d'une militante ou sympathisante socialiste, cette critique m'a stupéfié. La démocratie ne signifie-t-elle pas gouvernement du peuple et le Peuple n'est-il pas constitué de citoyens?
Jacques Julliard achève son éditorial par ce dialogue imaginaire: "Je crois quand même que, dans l'état actuel des choses, vous rêvez! -C'est défendu? "
Pour ma part je me sens très flatté d'avoir dans mon univers onirique un voisin de la qualité de Jacques Julliard .
(*) je ne pense pas que Ségolène Royal, dans sa conception de la démocratie participative, envisageait d'aller aussi loin que l'imaginent Julliard et votre serviteur .