Sarkozy à l'école buissonnière
Et après ... que fait-on ?
Il a fallu que la Cour des Comptes déniche l'affaire plus que douteuse des sondages d'opinion élyséens (*) pour que le citoyen Lambda découvre l'existence au plus près de Sarkozy d'un conseiller intime autant qu'occulte nommé Patrick Buisson (**) .

L'éminence couleur de muraille
Que le chef de l'État puise son inspiration auprès de personnages dont les racines idéologiques plongent dans ce que l'histoire politique de notre pays a connu de plus glauque au cours du siècle écoulé, allant de la frange pétainiste ou fascisante de l'Action Française à Ordre Nouveau en passant par la Cagoule, les Camelots du Roi et le mouvement Occident, et, pour ce qui concerne la presse, de Gringoire à Minute en passant par Je Suis Partout et les dérives du Crapouillot, voilà qui pose problème.
Je pense que l'électeur lambda aurait réfléchi à deux fois avant de glisser dans l'urne son bulletin de vote en faveur de Sarkozy s'il avait su que son candidat avait de telles sympathies.
Les hommes d'honneur du monde politique, de droite comme de gauche, devraient se poser sérieusement des questions à propos de cette situation (***) pour en tirer les conclusions qui s'imposent au plan parlementaire. S'il ne le font pas, certains seront peut-être tentés de mettre en oeuvre des moyens plus radicaux.
En tout cas, un homme s'est hâté d'en tirer des conclusions; M. Philippe de Villiers a décidé de se rapprocher de l'UMP. Si l'Elysée a de telles sympathies faisons donc "ami-ami" , s'est dit le génial national-souverainiste du Puy-du-Fou.
Et pendant ce temps ... la gauche fait son gros dodo à l'Hôtel des Culs Tournés.
* 1,5 million d'Euros auraient ainsi été versés au cabinet Publifact que dirige m. Buisson pour "mitonner" l'analyse de sondages commandés à la Société OpinionWay. Ces mêmes sondages ayant été également publiés et facturés au Figaro et à LCI. En outre,la chaîne de TV "Histoire" que dirige m. Buisson aurait également bénéficié de largesses.
** Buisson ne veut surtout pas occuper un poste officiel auprès de l'Elysée, du gouvernement ou même d'une quelconque organisation politique. L'Homme, même s'il ne cache pas ses idées d'extrême droite, aime rester dans l'ombre et naviguer à sa guise, sans attaches, afin de mieux zigzaguer le cas échéant, comme il l'a fait en lâchant Le Pen. C'est la discrétion faite homme ce Buisson. A titre de comparaison, Le Pen, lui, a ses idées, les proclame et les assume publiquement et officiellement . On l'aime ou on le honnit , mais, comme on dit trivialement , lui au moins, " il se mouille".
*** Affaire qui s'ajoute aux abus de pouvoir justement dénoncés par François Bayrou. lien BAYROU VERSUS SARKOZY ...
Il a fallu que la Cour des Comptes déniche l'affaire plus que douteuse des sondages d'opinion élyséens (*) pour que le citoyen Lambda découvre l'existence au plus près de Sarkozy d'un conseiller intime autant qu'occulte nommé Patrick Buisson (**) .

L'éminence couleur de muraille
Que le chef de l'État puise son inspiration auprès de personnages dont les racines idéologiques plongent dans ce que l'histoire politique de notre pays a connu de plus glauque au cours du siècle écoulé, allant de la frange pétainiste ou fascisante de l'Action Française à Ordre Nouveau en passant par la Cagoule, les Camelots du Roi et le mouvement Occident, et, pour ce qui concerne la presse, de Gringoire à Minute en passant par Je Suis Partout et les dérives du Crapouillot, voilà qui pose problème.
Je pense que l'électeur lambda aurait réfléchi à deux fois avant de glisser dans l'urne son bulletin de vote en faveur de Sarkozy s'il avait su que son candidat avait de telles sympathies.
Les hommes d'honneur du monde politique, de droite comme de gauche, devraient se poser sérieusement des questions à propos de cette situation (***) pour en tirer les conclusions qui s'imposent au plan parlementaire. S'il ne le font pas, certains seront peut-être tentés de mettre en oeuvre des moyens plus radicaux.
En tout cas, un homme s'est hâté d'en tirer des conclusions; M. Philippe de Villiers a décidé de se rapprocher de l'UMP. Si l'Elysée a de telles sympathies faisons donc "ami-ami" , s'est dit le génial national-souverainiste du Puy-du-Fou.
Et pendant ce temps ... la gauche fait son gros dodo à l'Hôtel des Culs Tournés.
* 1,5 million d'Euros auraient ainsi été versés au cabinet Publifact que dirige m. Buisson pour "mitonner" l'analyse de sondages commandés à la Société OpinionWay. Ces mêmes sondages ayant été également publiés et facturés au Figaro et à LCI. En outre,la chaîne de TV "Histoire" que dirige m. Buisson aurait également bénéficié de largesses.
** Buisson ne veut surtout pas occuper un poste officiel auprès de l'Elysée, du gouvernement ou même d'une quelconque organisation politique. L'Homme, même s'il ne cache pas ses idées d'extrême droite, aime rester dans l'ombre et naviguer à sa guise, sans attaches, afin de mieux zigzaguer le cas échéant, comme il l'a fait en lâchant Le Pen. C'est la discrétion faite homme ce Buisson. A titre de comparaison, Le Pen, lui, a ses idées, les proclame et les assume publiquement et officiellement . On l'aime ou on le honnit , mais, comme on dit trivialement , lui au moins, " il se mouille".
*** Affaire qui s'ajoute aux abus de pouvoir justement dénoncés par François Bayrou. lien BAYROU VERSUS SARKOZY ...