Jacques Julliard, Sarkozy et la Social-Démocratie
Coup de coeur pour Jacques Julliard ...
et plaidoyer pour un Parti de la Renaissance Démocratique
et plaidoyer pour un Parti de la Renaissance Démocratique
Le journaliste développe dans sa chronique parue dans le Nouvel Observateur du 16 juillet quelques observations que j'avais esquissées ici et là sur ce blog mais il le fait bien mieux que moi, avec la simplicité et la clarté propres à la révélation de l'évidence généralement dissimulée par les parti-pris et la mauvaise foi.
Un "Sacré toupet"
Oui, "le Roi est nu". Jacques Julliard démasque ce qu'il appelle le "culot" et le "toupet" (que moi-même je qualifierais plutôt d'imposture) de Sarkozy, que l'on a vu, "une fois la crise survenue, mettre tranquillement dans sa poche tous les thèmes sur lesquels il s'était fait élire, libéralisme, dérégulation, modèle américain" (...) "Dans la poche et le mouchoir par dessus".
Et "quel Culot"
Le journaliste se dit "abasourdi" devant le "toupet phénoménal" de celui qui vante aujourd'hui ce qu'il dénonçait auparavant, à savoir le modèle social français et le rôle régulateur de l'état et qui dénonce maintenant le capitalisme financier qu'il admirait tant.
"Chassez le naturel ...."
Récemment, sur ce blog, à propos de celui dont je n'arrive pas à me résoudre à faire précéder le nom du mot de président, j'évoquais les idées qui lui auraient été inspirées dit-on par Alain Minc, son maître à penser: "La réussite s'évalue à l'aune de la richesse", ou encore "une dose d'inégalité est nécessaire à la croissance". Or, je ne crois pas à la métamorphose. "Chassez le naturel ...."
Bien sur, Jacques Julliard, lui non plus, n'est pas dupe; Le "ralliement" de Sarkozy à l'idéal social-démocrate n'existe que dans son discours. Pour les actes "c'est une autre affaire".
J'ajouterai quant à moi que ce qui a été mis dans la poche en sera bien vite ressorti une fois la crise passée. Et le mouchoir qui le calait reprendra sa place dans la pochette du smoking pour y remplacer la rose éphémère qui un matin de crise y fut placée.

Cette victoire des principes sociaux-démocrates inopinément révélée par leur usurpation amène Jacques Julliard à plaider avec ferveur pour une "Social-Démocratie de Combat" animée par des "hommes neufs, libres de toute compromission avec la banque et l'affairisme".
Social-démocratie de combat" ou "Parti de la Renaissance démocratique" ?
Je ne peut qu'approuver, mais, j'irais plus loin. J'estime que le mot social-démocratie à y bien réfléchir est un pléonasme. La simple démocratie, fondée sur la Liberté, l'Egalité et la Fraternité, ne peut être que sociale. Moi, qui, dans ce blog , ai plusieurs fois plaidé pour l'auto-dissolution du parti socialiste, discrédité par ses querelles internes liées aux conflits d'ambitions personnelles, je proposerai la création d'un "Parti de la Renaissance Démocratique" autour de personnalités n'ayant d'autre ambition que de porter leur idéal politique à la victoire.
Le suffrage universel vidé de sa substance
La démocratie est morte en France. Le suffrage universel n'a plus aucun sens et la désaffection massive de l'électorat en est la preuve éclatante. Les Français ne croient plus en la classe politique tout simplement parce qu'elle est une classe. Ils en ont assez de déléguer leur pouvoir sans obtenir qu'il leur en soit rendu compte *. La démocratie doit être reconstruite sur une base participative et non plus laissée à la seule initiative des partis politiques. Le mouvement associatif est en France suffisamment développé pour constituer un vivier d'hommes et femmes de conviction et dévouement. Liens ( SARKOZY, AUBRY, BAYROU) (RÉINVENTER LA DEMOCRATIE ).
*Voir l'article "Élections sans électeurs" d'Alain Garrigou dans le Monde Diplomatique de juillet.
Un "Sacré toupet"
Oui, "le Roi est nu". Jacques Julliard démasque ce qu'il appelle le "culot" et le "toupet" (que moi-même je qualifierais plutôt d'imposture) de Sarkozy, que l'on a vu, "une fois la crise survenue, mettre tranquillement dans sa poche tous les thèmes sur lesquels il s'était fait élire, libéralisme, dérégulation, modèle américain" (...) "Dans la poche et le mouchoir par dessus".
Et "quel Culot"
Le journaliste se dit "abasourdi" devant le "toupet phénoménal" de celui qui vante aujourd'hui ce qu'il dénonçait auparavant, à savoir le modèle social français et le rôle régulateur de l'état et qui dénonce maintenant le capitalisme financier qu'il admirait tant.
"Chassez le naturel ...."
Récemment, sur ce blog, à propos de celui dont je n'arrive pas à me résoudre à faire précéder le nom du mot de président, j'évoquais les idées qui lui auraient été inspirées dit-on par Alain Minc, son maître à penser: "La réussite s'évalue à l'aune de la richesse", ou encore "une dose d'inégalité est nécessaire à la croissance". Or, je ne crois pas à la métamorphose. "Chassez le naturel ...."
Bien sur, Jacques Julliard, lui non plus, n'est pas dupe; Le "ralliement" de Sarkozy à l'idéal social-démocrate n'existe que dans son discours. Pour les actes "c'est une autre affaire".
J'ajouterai quant à moi que ce qui a été mis dans la poche en sera bien vite ressorti une fois la crise passée. Et le mouchoir qui le calait reprendra sa place dans la pochette du smoking pour y remplacer la rose éphémère qui un matin de crise y fut placée.

Cette victoire des principes sociaux-démocrates inopinément révélée par leur usurpation amène Jacques Julliard à plaider avec ferveur pour une "Social-Démocratie de Combat" animée par des "hommes neufs, libres de toute compromission avec la banque et l'affairisme".
Social-démocratie de combat" ou "Parti de la Renaissance démocratique" ?
Je ne peut qu'approuver, mais, j'irais plus loin. J'estime que le mot social-démocratie à y bien réfléchir est un pléonasme. La simple démocratie, fondée sur la Liberté, l'Egalité et la Fraternité, ne peut être que sociale. Moi, qui, dans ce blog , ai plusieurs fois plaidé pour l'auto-dissolution du parti socialiste, discrédité par ses querelles internes liées aux conflits d'ambitions personnelles, je proposerai la création d'un "Parti de la Renaissance Démocratique" autour de personnalités n'ayant d'autre ambition que de porter leur idéal politique à la victoire.
Le suffrage universel vidé de sa substance
La démocratie est morte en France. Le suffrage universel n'a plus aucun sens et la désaffection massive de l'électorat en est la preuve éclatante. Les Français ne croient plus en la classe politique tout simplement parce qu'elle est une classe. Ils en ont assez de déléguer leur pouvoir sans obtenir qu'il leur en soit rendu compte *. La démocratie doit être reconstruite sur une base participative et non plus laissée à la seule initiative des partis politiques. Le mouvement associatif est en France suffisamment développé pour constituer un vivier d'hommes et femmes de conviction et dévouement. Liens ( SARKOZY, AUBRY, BAYROU) (RÉINVENTER LA DEMOCRATIE ).
*Voir l'article "Élections sans électeurs" d'Alain Garrigou dans le Monde Diplomatique de juillet.