14 JUILLET CONFISQUÉ
Où était donc le peuple en ce 14 juillet 2009?
Le 14 Juillet 1789, le Peuple de Paris et à travers lui le peuple de France prenait la Bastille, symbole du pouvoir absolu de droit divin, pour lui substituer celui de la Loi faite pour la Nation par les représentants de la Nation.
Aujourd'hui, 220 ans plus tard, sur les Champs Élysée, ce fut encore une fois la parade d'une armée de professionnels devant un parterre de politiciens professionnels servis par des professionnels de l'information spectacle et du spectacle au service de ta politique professionnelle : Sarkozy et fusils, Drucker et légionnaires, barons et canons.
Des avions mais pas de troufions. Les troufions c'est fini. Les troufions c'était autrefois, dans les lendemains des deux grandes guerres, enfer de l'armée du peuple, armée de paysans et d'ouvriers. Les Champs-Elysées appartenaient à leurs survivants et le peuple se massait sur les trottoirs de la plus belle avenue du monde non par curiosité mais par devoir de fraternité.
Faisons un rêve !
Je rêve de 14 juillets au visage pacifique où le peuple ne serait plus spectateur mais acteur. Sur les Champs-Elysées, pas de défilés de partis ni de syndicats -du moins ce jour-là-, mais une fête gigantesque, avec tout ce que l'on peut imaginer: jeux, pétanque, jongleurs, acrobates, prestidigitateurs, théâtre sur le thème de la Révolution, élection de la Marianne de l'année, courses en sacs, innocents jeux de massacre (seulement pour évacuer l'adrénaline), chanteurs, dresseurs de puces, géants échassiers, manèges, guignol pour les tout petits, glaces, barbe à Papa, guimauve. On réinventerait les retraites aux flambeaux .... et pour bouquet, nous garderions bien sûr le traditionnel feu d'artifices.
Ne serait-ce pas plus réconfortant pour nos coeurs que cette exposition de machines à tuer?
Transformer ce rêve en réalité serait-il si difficile? Matériellement non. Mais, étrangement, pouvoir ne rime pas avec vouloir. Heureusement il nous reste le Bal des Pompiers. Sympas les pompiers. Non?
Le 14 Juillet 1789, le Peuple de Paris et à travers lui le peuple de France prenait la Bastille, symbole du pouvoir absolu de droit divin, pour lui substituer celui de la Loi faite pour la Nation par les représentants de la Nation.
Aujourd'hui, 220 ans plus tard, sur les Champs Élysée, ce fut encore une fois la parade d'une armée de professionnels devant un parterre de politiciens professionnels servis par des professionnels de l'information spectacle et du spectacle au service de ta politique professionnelle : Sarkozy et fusils, Drucker et légionnaires, barons et canons.
Des avions mais pas de troufions. Les troufions c'est fini. Les troufions c'était autrefois, dans les lendemains des deux grandes guerres, enfer de l'armée du peuple, armée de paysans et d'ouvriers. Les Champs-Elysées appartenaient à leurs survivants et le peuple se massait sur les trottoirs de la plus belle avenue du monde non par curiosité mais par devoir de fraternité.
Faisons un rêve !
Je rêve de 14 juillets au visage pacifique où le peuple ne serait plus spectateur mais acteur. Sur les Champs-Elysées, pas de défilés de partis ni de syndicats -du moins ce jour-là-, mais une fête gigantesque, avec tout ce que l'on peut imaginer: jeux, pétanque, jongleurs, acrobates, prestidigitateurs, théâtre sur le thème de la Révolution, élection de la Marianne de l'année, courses en sacs, innocents jeux de massacre (seulement pour évacuer l'adrénaline), chanteurs, dresseurs de puces, géants échassiers, manèges, guignol pour les tout petits, glaces, barbe à Papa, guimauve. On réinventerait les retraites aux flambeaux .... et pour bouquet, nous garderions bien sûr le traditionnel feu d'artifices.
Ne serait-ce pas plus réconfortant pour nos coeurs que cette exposition de machines à tuer?
Transformer ce rêve en réalité serait-il si difficile? Matériellement non. Mais, étrangement, pouvoir ne rime pas avec vouloir. Heureusement il nous reste le Bal des Pompiers. Sympas les pompiers. Non?