FOIN DE LA BURQA! FOIN DE LA CAGOULE!
À chaque nom un visage. À chaque visage un nom.
La Boite de Pandore est aujourd'hui ouverte
Comme je le craignais, le débat public sur le port de la burqa s'est installé sur le terrain religieux et socio-culturel et l'on discute maintenant de la question de savoir s'il faut légiférer ou non, réunir une commission d'étude ou non.
Voilà la meilleure façon que nos hommes politiques ont trouvée pour compliquer une affaire pourtant fort simple (lien) et provoquer, avec la levée de boucliers immédiate des gouvernements islamiques, en tête desquels l'Arabie saoudite, et autres instances intégristes, une situation de conflit . Celle-ci place les milieux musulmans modérés pourtant immensément majoritaires dans une position très délicate face au militantisme dominant de la mouvance intégriste représentée par les Frères Musulmans au sein du Conseil Français du Culte Musulman.
Il n'y a pas lieu de légiférer ni de créer une commission (manière bien française d'enterrer les affaires). Il suffit de rappeler ce qui devrait aller de soi; à savoir que dans un état de droit les citoyens ne sont pas autorisés à circuler dans l'espace public le visage dissimulé. Chacun doit être identifiable. A chaque visage se superpose un nom et inversement. Cela fait partie intégrante du pacte démocratique républicain. Les mots cagoule et burqa n'ont même pas à être mentionnés.
je me plais à imaginer la convocation d'une manifestation publique devant le ministère de l'Intérieur, ou chacun, homme ou femme, viendrait revêtu d'une burqa ou coiffé d'une cagoule.
Cela dit, je crois qu'il est aujourd'hui trop tard. Bien intentionnés, les députés communistes qui ont lancé le débat ont ouvert la boite de Pandore et je ne vois pas comment on pourrait la refermer.
La Boite de Pandore est aujourd'hui ouverte
Comme je le craignais, le débat public sur le port de la burqa s'est installé sur le terrain religieux et socio-culturel et l'on discute maintenant de la question de savoir s'il faut légiférer ou non, réunir une commission d'étude ou non.
Voilà la meilleure façon que nos hommes politiques ont trouvée pour compliquer une affaire pourtant fort simple (lien) et provoquer, avec la levée de boucliers immédiate des gouvernements islamiques, en tête desquels l'Arabie saoudite, et autres instances intégristes, une situation de conflit . Celle-ci place les milieux musulmans modérés pourtant immensément majoritaires dans une position très délicate face au militantisme dominant de la mouvance intégriste représentée par les Frères Musulmans au sein du Conseil Français du Culte Musulman.
Il n'y a pas lieu de légiférer ni de créer une commission (manière bien française d'enterrer les affaires). Il suffit de rappeler ce qui devrait aller de soi; à savoir que dans un état de droit les citoyens ne sont pas autorisés à circuler dans l'espace public le visage dissimulé. Chacun doit être identifiable. A chaque visage se superpose un nom et inversement. Cela fait partie intégrante du pacte démocratique républicain. Les mots cagoule et burqa n'ont même pas à être mentionnés.
je me plais à imaginer la convocation d'une manifestation publique devant le ministère de l'Intérieur, ou chacun, homme ou femme, viendrait revêtu d'une burqa ou coiffé d'une cagoule.
Cela dit, je crois qu'il est aujourd'hui trop tard. Bien intentionnés, les députés communistes qui ont lancé le débat ont ouvert la boite de Pandore et je ne vois pas comment on pourrait la refermer.