LA BURQA ...
UN DÉBAT SUPERFLU
A l'initiative de plusieurs députés inquiets à juste titre du développement du port de la "burqa"(1) par certaines musulmanes, le débat est relancé à l'échelon national sur la question de l'éventuelle interdiction de ce vêtement. Je juge ce débat inutile . L'interdiction de la "burqa" s'impose à l'évidence. C'est une question de sécurité et d'ordre publics. Non identifiable, n'importe qui y compris un homme peut se dissimuler sous ce voile intégral. L'ordre républicain exige que chacun puisse être identifié par le visage, d'où la raison d'être des photos d'identité.
A l'intention des responsables politiques qui pourraient manifester quelques scrupules à cet égard, je précise que la question du respect des pratiques religieuses ne se pose même pas. Le port de ce vêtement ne repose en effet sur aucune disposition de la loi coranique (Chari’a) et constitue même, bien au contraire, un dévoiement condamnable, une "bid'a", disent les musulmans les plus sourcilleux. En conséquence, on peut sans état d'âme interdire immédiatement la "burqa" sans perdre de temps dans des débats totalement superflus. En outre, mêler l'aspect religieux et l'aspect légal de la question dans une même discussion ne pourrait que paralyser le processus d'interdiction, compte tenu de l'attitude timorée généralement adoptée par nos responsables politiques à l'égard des instances musulmanes dont on sait que les plus actives sont aux mains des "Frères Musulmans", comme l'UOIF (Union des Organisations islamiques de France) , qui est membre du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) grâce aux initiatives prises par Sarkozy, alors qu'il était ministre de l'Intérieur.
Évidemment le sujet appelle une réflexion légitime sur le respect les droits de la femme, mais cela ne doit pas, en l'état actuel des choses, venir encombrer un processus qu'il me parait urgent d'engager et mener à terme.
Évidemment le sujet appelle une réflexion légitime sur le respect les droits de la femme, mais cela ne doit pas, en l'état actuel des choses, venir encombrer un processus qu'il me parait urgent d'engager et mener à terme.
Je me suis plusieurs fois exprimé sur ce blog à propos de la question du voile islamique et je vous renvoie à deux des mes articles pour plus de détails.
Voir: BURQA, ISLAM ET CONSEIL D'ETAT , L'ISLAMISME ENTRE CRIME ET HÉRÉSIE
1) Dans le cas présent il s'agit en fait de ce qu'on appelle plus communément "niqab"; voile noir recouvrant tout le corps à l'exception des yeux parfois eux-mêmes cachés par des lunettes noires.