CIRAGE DE POMPES ET CROTTES DE CHIENS
Juppé se répand dans "le Parisien"

"Le Parisien" du 30 juillet 2008 consacre un page entière à une entretien avec Alain Juppé. On se demande bien pourquoi. Quel événement important s'est-il donc produit pour justifier que Juppé soit hissé au pinacle du quotidien le plus lu dans les bistrots de Paris? A la lecture de l'entretien, apparemment rien. Du papotage sur ses vacances à Hossegor, ses petits enfants ou alors qu'il serait pour certaines personnes le parangon du sexy-look. Il est vrai que sa photo en grand format figure au beau milieu de la page, sans doute pour montrer qu'il est encore beau.
Mais ce n'est pas tout à fait vrai (je ne parle pas du look) ce que je vous dis là. En fait il y a deux choses qui ont peut-être motivé cette publication étonnante d'inactualité.
1°) Un cirage de pompe en bonne et due forme offert par Juppé à Sarkozy. Or, un cirage de pompe ça n'est jamais gratuit sauf pour ceux qui aiment se tacher les mains avec du cirage. Ce n'est pas le genre de l'élégant Juppé.
2°) De la médisance à l'égard de m. Bertrand Delanoé, individu qui serait "dur et sectaire" et un maire de Paris qui à part "Paris-Plage" et le Vélib n'aurait rien fait qui vaille d'être relevé dans sa gestion de la capitale. D'ailleurs de quoi se mêle-t-il m. Juppé. Ses oignons sont à Bordeaux, pas à Paris que je sache.
Juppé rappelle avec délectation qu'il a battu trois fois Delanoé aux municipales dans le XVIII-ème arrondissement . Parlons de cet arrondissement qui était déjà le mien à l'époque Juppé. Ou plutôt demandons à Jacques Chirac qui était alors maire de Paris et qui me confia un jour (authentique) que son cauchemar c'était les crottes de chiens, problème particulièrement brûlant, ou plus exactement glissant, dans le XVIII-ème à cause du très grand nombre de toutous à sa mémère résidant dans mon quartier de Montmartre où le troisième âge est fort représenté.
Or, comme tous les habitants de mon quartier, je constate que depuis que Delanoé est à l'Hôtel de Ville, l'entretien de la voirie et des espaces publics, squares et autres, est irréprochable. Les rues sont propres, abondamment lavées et Il n'est plus besoin de marcher en zigzaguant pour éviter des crottes de chiens.
En outre, si m. Juppé était un tant soit peu informé ou plutôt objectif, il saurait que le maire actuel de Paris jouit d'une grande popularité parmi les Franciliens. Même son adversaire malheureuse de l'UMP mme Françoise de Panafieu a dit publiquement que m. Delanoé est un bon maire.Je précise que je n'ai pas de sympathie particulière pour m. Delanoé. Je constate et c'est tout.
J'avoue honnêtement que Juppé m'a toujours été antipathique -moins que Sarkozy toutefois- et cet aveu vous permettra peut-être de mesurer mon propos à l'aune du scepticisme. En revanche, j'aime beaucoup Chirac bien que n'étant pas politiquement de son bord. C'est un personnage attentionné, cordial, un humaniste qui s'intéresse comme moi aux cultures du monde. A propos; quand, comme lui dans sa jeunesse, on a vendu l'Humanité-Dimanche à la criée, il en reste forcément quelque chose de bon.

"Le Parisien" du 30 juillet 2008 consacre un page entière à une entretien avec Alain Juppé. On se demande bien pourquoi. Quel événement important s'est-il donc produit pour justifier que Juppé soit hissé au pinacle du quotidien le plus lu dans les bistrots de Paris? A la lecture de l'entretien, apparemment rien. Du papotage sur ses vacances à Hossegor, ses petits enfants ou alors qu'il serait pour certaines personnes le parangon du sexy-look. Il est vrai que sa photo en grand format figure au beau milieu de la page, sans doute pour montrer qu'il est encore beau.
Mais ce n'est pas tout à fait vrai (je ne parle pas du look) ce que je vous dis là. En fait il y a deux choses qui ont peut-être motivé cette publication étonnante d'inactualité.
1°) Un cirage de pompe en bonne et due forme offert par Juppé à Sarkozy. Or, un cirage de pompe ça n'est jamais gratuit sauf pour ceux qui aiment se tacher les mains avec du cirage. Ce n'est pas le genre de l'élégant Juppé.
2°) De la médisance à l'égard de m. Bertrand Delanoé, individu qui serait "dur et sectaire" et un maire de Paris qui à part "Paris-Plage" et le Vélib n'aurait rien fait qui vaille d'être relevé dans sa gestion de la capitale. D'ailleurs de quoi se mêle-t-il m. Juppé. Ses oignons sont à Bordeaux, pas à Paris que je sache.
Juppé rappelle avec délectation qu'il a battu trois fois Delanoé aux municipales dans le XVIII-ème arrondissement . Parlons de cet arrondissement qui était déjà le mien à l'époque Juppé. Ou plutôt demandons à Jacques Chirac qui était alors maire de Paris et qui me confia un jour (authentique) que son cauchemar c'était les crottes de chiens, problème particulièrement brûlant, ou plus exactement glissant, dans le XVIII-ème à cause du très grand nombre de toutous à sa mémère résidant dans mon quartier de Montmartre où le troisième âge est fort représenté.
Or, comme tous les habitants de mon quartier, je constate que depuis que Delanoé est à l'Hôtel de Ville, l'entretien de la voirie et des espaces publics, squares et autres, est irréprochable. Les rues sont propres, abondamment lavées et Il n'est plus besoin de marcher en zigzaguant pour éviter des crottes de chiens.
En outre, si m. Juppé était un tant soit peu informé ou plutôt objectif, il saurait que le maire actuel de Paris jouit d'une grande popularité parmi les Franciliens. Même son adversaire malheureuse de l'UMP mme Françoise de Panafieu a dit publiquement que m. Delanoé est un bon maire.Je précise que je n'ai pas de sympathie particulière pour m. Delanoé. Je constate et c'est tout.
J'avoue honnêtement que Juppé m'a toujours été antipathique -moins que Sarkozy toutefois- et cet aveu vous permettra peut-être de mesurer mon propos à l'aune du scepticisme. En revanche, j'aime beaucoup Chirac bien que n'étant pas politiquement de son bord. C'est un personnage attentionné, cordial, un humaniste qui s'intéresse comme moi aux cultures du monde. A propos; quand, comme lui dans sa jeunesse, on a vendu l'Humanité-Dimanche à la criée, il en reste forcément quelque chose de bon.