ILLUSIONNISME POLITIQUE
Réforme des institutions, Union pour la Méditerranée: "Much ado about nothing"

Avec m. Sarkozy nous sommes entrés dans l'ère de l'illusionnisme en politique. La réforme de la Constitution et l'Union pour la Méditerranée en sont les deux plus récents exemples.
Je ne suis pas expert en droit constitutionnel, ce qui présente pour moi l'avantage de pouvoir considérer les réalités tangibles armé du seul bon sens et sans être embarrassé par le fatras des théories savantes. Vous me direz c'est du simplisme. Je vous répondrai c'est du réalisme.
Les nouvelles institutions donneront plus de pouvoirs et de liberté au parlement, nous dit-on. Cela nous fait une belle jambe! répondrai-je. Car en en effet, comte tenu du calendrier électoral, le parti du président est assuré de la majorité parlementaire. Un parlement de godillots? Je n'irai pas jusqu'à le dire mais lorsque l'on sait que les parlementaires de la majorité qui auraient quelque velléité d'indépendance peuvent être soumis a d'irrésistibles pressions de leur parti et du pouvoir, cela revient au même.
Les députés, il faut le rappeler, sont élus selon le mode de scrutin uninominal à deux tours, ce qui exclut de l'hémicycle les petits partis, lesquels sont pourtant des émanations d'une volonté populaire. Evidemment si le parlement était élu à la proportionnelle, ne serait-ce que selon le système de Hondt comme au Portugal, en Espagne, en Belgique, en Finlande ou en Israël, ce serait différent. Mais ce n'est malheureusement pas le cas.
Partant de ces réalités on peut se demander si le Parti Socialiste a eu raison de voter "Non" à la réforme. Je répondrai: oui et non.
Il a eu tort dans le cas où il nourrirait encore quelque espoir de revenir au pouvoir à l'occasion de la prochaine présidentielle. La réforme en question serait alors tout à son avantage même au prix d'une victoire retentissante offerte à l'initiative sarkozyenne.
Il a eu raison s'il a perdu tout espoir de reconquérir le pouvoir, ce qui me parait plus que probable vu l'état de décomposition du parti. Pourquoi dans ce cas offrir une belle victoire à Sarkozy?
Quant à la possibilité de référendum d'initiative populaire ou le recours citoyen devant le Conseil constitutionnel, tout cela suppose pour devenir réalité un véritable parcours du combattant autrement dit sans effet. Quant à la restriction du recours au 49/ 3 compte tenu de la composition du parlement telle que constatée plus haut, elle ne représente qu'une broutille.
Enveloppez moi tout ça et on aura un joli paquet de pipeaux pour amuser la galerie des amateurs d'illusions.
Quant à l'Union pour la Méditerranée (alors qu'on 'est même pas fichu de faire l'Europe politique), c'est encore du pipeau. Le pourtour méditerranéen est constitué d'entités nationales plus ou moins rivales sinon en conflits qu'elles n'ont aucunement l'intention de déballer en public. Seule une toute petite minorité de pays a montré quelque enthousiasme à l'égard du projet et les quelque rares états du sud de la Méditerranée favorables ou seulement non hostiles à l'UPM considèrent celle-ci en fonction d' intérêts différents. En outre créer une telle union avant un règlement bilatéral du conflit israélo-palestinien et au moins un début de rapprochement entre Israél et le états arabes revient à avaliser en quelque sorte l'état de fait actuel. Quant aux pays de l'Europe du nord, ils préfèrent traiter de pays à pays plutôt que dans le cadre d'un nouveau "machin".
Le sommet du 13 juillet n'aura été qu'une fête sans lendemain ni même gueule de bois, mais une occasion de se faire mousser offerte on ne sait trop pourquoi -par gentillesse peut-être- à qui vous savez et si vous ne le savez pas munissez vous d'une loupe et suivez mon regard.
link

Avec m. Sarkozy nous sommes entrés dans l'ère de l'illusionnisme en politique. La réforme de la Constitution et l'Union pour la Méditerranée en sont les deux plus récents exemples.
Je ne suis pas expert en droit constitutionnel, ce qui présente pour moi l'avantage de pouvoir considérer les réalités tangibles armé du seul bon sens et sans être embarrassé par le fatras des théories savantes. Vous me direz c'est du simplisme. Je vous répondrai c'est du réalisme.
Les nouvelles institutions donneront plus de pouvoirs et de liberté au parlement, nous dit-on. Cela nous fait une belle jambe! répondrai-je. Car en en effet, comte tenu du calendrier électoral, le parti du président est assuré de la majorité parlementaire. Un parlement de godillots? Je n'irai pas jusqu'à le dire mais lorsque l'on sait que les parlementaires de la majorité qui auraient quelque velléité d'indépendance peuvent être soumis a d'irrésistibles pressions de leur parti et du pouvoir, cela revient au même.
Les députés, il faut le rappeler, sont élus selon le mode de scrutin uninominal à deux tours, ce qui exclut de l'hémicycle les petits partis, lesquels sont pourtant des émanations d'une volonté populaire. Evidemment si le parlement était élu à la proportionnelle, ne serait-ce que selon le système de Hondt comme au Portugal, en Espagne, en Belgique, en Finlande ou en Israël, ce serait différent. Mais ce n'est malheureusement pas le cas.
Partant de ces réalités on peut se demander si le Parti Socialiste a eu raison de voter "Non" à la réforme. Je répondrai: oui et non.
Il a eu tort dans le cas où il nourrirait encore quelque espoir de revenir au pouvoir à l'occasion de la prochaine présidentielle. La réforme en question serait alors tout à son avantage même au prix d'une victoire retentissante offerte à l'initiative sarkozyenne.
Il a eu raison s'il a perdu tout espoir de reconquérir le pouvoir, ce qui me parait plus que probable vu l'état de décomposition du parti. Pourquoi dans ce cas offrir une belle victoire à Sarkozy?
Quant à la possibilité de référendum d'initiative populaire ou le recours citoyen devant le Conseil constitutionnel, tout cela suppose pour devenir réalité un véritable parcours du combattant autrement dit sans effet. Quant à la restriction du recours au 49/ 3 compte tenu de la composition du parlement telle que constatée plus haut, elle ne représente qu'une broutille.
Enveloppez moi tout ça et on aura un joli paquet de pipeaux pour amuser la galerie des amateurs d'illusions.
Quant à l'Union pour la Méditerranée (alors qu'on 'est même pas fichu de faire l'Europe politique), c'est encore du pipeau. Le pourtour méditerranéen est constitué d'entités nationales plus ou moins rivales sinon en conflits qu'elles n'ont aucunement l'intention de déballer en public. Seule une toute petite minorité de pays a montré quelque enthousiasme à l'égard du projet et les quelque rares états du sud de la Méditerranée favorables ou seulement non hostiles à l'UPM considèrent celle-ci en fonction d' intérêts différents. En outre créer une telle union avant un règlement bilatéral du conflit israélo-palestinien et au moins un début de rapprochement entre Israél et le états arabes revient à avaliser en quelque sorte l'état de fait actuel. Quant aux pays de l'Europe du nord, ils préfèrent traiter de pays à pays plutôt que dans le cadre d'un nouveau "machin".
Le sommet du 13 juillet n'aura été qu'une fête sans lendemain ni même gueule de bois, mais une occasion de se faire mousser offerte on ne sait trop pourquoi -par gentillesse peut-être- à qui vous savez et si vous ne le savez pas munissez vous d'une loupe et suivez mon regard.
link