PENSÉES LIMPIDES

Publié le par Yaqzan



En hommage affectueux mais audacieux tout autant qu'outrecuidant à notre regretté maître.

 

Pierre Dac

Nous commencerons notre travail d'intérêt général par l'étude du conformisme et de l'anticonformisme dans leurs relations mutuelles et réciproques. Si je vous dis qu'il ne peut y avoir d'anticonformisme sans conformisme vous me répondrez que c'est là un évidence aussi claire que l'eau de la fontaine où vont les cruches avant de se casser ou qu'un furoncle sur le nez de Galabru.
 Mais l'inverse n'est pas vrai. Il peut y avoir en effet du conformisme sans anticonformisme. C'est là le  propre des société animales grégaires comme celle des veaux que le grand Charles évoquait en 1945, descendant les Champs-Elysées ou la tête du même nom à la vinaigrette tant prisée par Chichi.

Actuellement, conformisme et anticonformisme cohabitent plus ou moins harmonieusement, mais tout peut changer du jour au lendemain et on ne sait pas si les veaux seront de gauche ou de droite.

Ce sont là de la vie les aléas, n'est-ce pas? Les aléas, les aléas! me direz-vous, mais des aléas pour aller où. Mais pour aller à Thouars voyons! C'est évident!. Vous me direz: qu'est-ce qu'on ira foutre à Thouars? Vous verrez bien quand vous y serez. Mais j'ai une idée. Thouars c'est dans la région de Ségolène. Si vous la voyez faites-lui la bise de ma part. Il faut l'encourager. Elle est au plus bas ces temps-ci.

Ah! vous savez, la vie est faite de hauts et de bas. Oui certes!  rétorquerai-je, mais il y a bas et bas. Il y a des bas plus haut que les autres. Ça dépend de la longueur des jambes. Et ce qu'il y a de plus beau dans les bas c'est le haut du bas, là où le nylon exalte  la chair.

Et plus la chair est tendre plus elle est chère, comme disait en son temps cette chère Madame Claude.

Sur ce et conformément au conformisme ambiant,  je vous quitte avec mes salutations empesées à l'eau de cuisson de rizotto.

Publié dans Humour

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EXTRAIT DU GRAND EVANGILE DE JEAN TOME2 DE JACOB LORBER<br /> <br /> T2 CH29,1 : De la bénéfique formation de l’esprit libre.<br /> <br /> Il est certes juste et bon de punir les pécheurs quand ils s’éloignent par trop de l’ordonnance que Dieu lui-même a établie pour que l’homme parvienne le plus rapidement possible à la perfection. Mais il ne faut priver personne, par la contrainte, de la possibilité de pécher.<br /> Car en vérité je te le dis, je préfère un pécheur qui fait pénitence librement à quatre-vingt-dix-neuf justes devant la loi qui n’ont jamais eu besoin de se repentir ; le premier est un homme à part entière, les autres ne le sont qu’à moitié ! <br /> <br /> Je ne veux pas dire pour autant que je préfère les pécheurs aux justes, parce qu’ils sont toujours pécheurs. Demeurer dans le péché signifie devenir un animal qui, sur la base des instincts, passe son existence à se souiller.<br /> Il s’agit ici du pécheur qui reconnaît librement avoir eu tort d’agir contrairement à la loi , et qui se met à vivre en accord avec l’ordonnance de Dieu qu’il a reconnue, pour devenir un être humain à qui aucune des leçons de la vie n’est restée étrangère.<br /> <br /> Un tel esprit sera capable de faire de plus grandes choses dans Mon royaume que celui qui, par une peur servile, n’aura jamais osé s’écarter d’un cheveu de la loi et qui, par sa soumission craintive à l’obligation d’observer la loi sera peu à peu devenu physiquement et spirituellement une machine sans volonté aucune.<br /> C’est pourquoi il ne faut pas faire des hommes des êtres pétrifiés par la loi, mais les former dans leur liberté
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