TRICHET-SARKOZY
Action tranquille contre agitation stérile
La France va mal. C'est la faute à Trichet. La balance commerciale de la France est déficitaire. C'est la faute à Trichet. Tout fout le camp. C'est la faute à Trichet.
Une bonne partie de la classe politique française de droite comme de gauche en veut à Trichet. Les opposants à Trichet estiment que l'Euro fort est la cause de tous nos maux. Ce n'est pas l'opinion des Allemands. Allez savoir pourquoi.
L'Euro est-il trop fort ou bien serait-ce que le Dollar est trop faible? Un peu plus d'inflation ferait du bien à notre commerce extérieur. Est-ce bien sur? Les Allemands -encore eux- ne se posent pas cette question. En fait, personne n'y comprend rien et on s'en tire avec cette pirouette bien connue qui consiste à dire que l'économie n'est pas une science exacte.
Si l'Économie n'est pas une science exacte, et je le pense personnellement, alors pourquoi d'aucuns se parent-ils de la qualité d'économistes pour pérorer et ratiociner sur un ton définitif et professoral comme ce m. Nicolas Baverez dans le dernier numéro du magazine "Le Point", qui lui a offert une page entière pour fustiger m. Trichet et ses confrères de la Banque Centrale Européenne. Quand on connaît les amitiés de ce néo-libéral pur jus dans la haute sphère des affaires, on est en droit se se poser des questions quand à son impartialité.
Devant toute ces attaques et cette cacophonie, Trichet reste serein, impavide, un roc, que dis-je! un menhir ce monsieur! Inébranlable, Il fait le boulot qui est le sien et le fait très bien, comme le note dans ce même magazine Franz-Olivier Gisbert. En fait personne ne met en doute la compétence de m. Trichet. Ce qu'on lui reproche c'est de trop bien faire son travail. Un comble n'est-ce pas?
D'aucuns vont plus loin en déclarant que m. Trichet n'a aucune légitimité puisqu'il n'est pas un élu. A ces obsédés du bulletin de vote je rétorque que c'est précisément le fait qu'il n'est pas un élu qui lui confère une parfaite légitimité. M. Trichet, dans sa position, est indépendant et à l'abri des tentations démagogiques qui hantent la classe politique. Voir par. 4 et 5 de Le PS AU PIED DU MUR
Si la France ne va pas mieux pourquoi aller chercher des noises à m. Trichet. Ce n'est pas lui qui a été élu à la présidence de la République. Si on doit demander des comptes à quelqu'un c'est à celui qui a été élu à cette fonction. Celui-ci a pour lui la légitimité, dit-on. Quelle légitimité? Elu par seulement un peu plus de la moitié de l'électorat (53%) sur des promesses électorales fallacieuses et après une campagne dans laquelle il a usé des facilités offertes par ses fonctions ministérielles, il n'a plus aujourd'hui que la confiance d'une petite minorité des français.
Quant à la compétence. Parlons-en! Politique intérieure: un fiasco a coup d'annonces sans effets et effets d'annonces sans lendemains. Politique extérieure: une pantalonnade dont la dernière en date a été de commencer par jouer les apprentis David contre le Goliath de Pékin pour s'achever dans une déculottade ridicule.
la France avait besoin d'un homme de vision et non d'un homme de pulsions. Désastreux!
Une bonne partie de la classe politique française de droite comme de gauche en veut à Trichet. Les opposants à Trichet estiment que l'Euro fort est la cause de tous nos maux. Ce n'est pas l'opinion des Allemands. Allez savoir pourquoi.
L'Euro est-il trop fort ou bien serait-ce que le Dollar est trop faible? Un peu plus d'inflation ferait du bien à notre commerce extérieur. Est-ce bien sur? Les Allemands -encore eux- ne se posent pas cette question. En fait, personne n'y comprend rien et on s'en tire avec cette pirouette bien connue qui consiste à dire que l'économie n'est pas une science exacte.
Si l'Économie n'est pas une science exacte, et je le pense personnellement, alors pourquoi d'aucuns se parent-ils de la qualité d'économistes pour pérorer et ratiociner sur un ton définitif et professoral comme ce m. Nicolas Baverez dans le dernier numéro du magazine "Le Point", qui lui a offert une page entière pour fustiger m. Trichet et ses confrères de la Banque Centrale Européenne. Quand on connaît les amitiés de ce néo-libéral pur jus dans la haute sphère des affaires, on est en droit se se poser des questions quand à son impartialité.
Devant toute ces attaques et cette cacophonie, Trichet reste serein, impavide, un roc, que dis-je! un menhir ce monsieur! Inébranlable, Il fait le boulot qui est le sien et le fait très bien, comme le note dans ce même magazine Franz-Olivier Gisbert. En fait personne ne met en doute la compétence de m. Trichet. Ce qu'on lui reproche c'est de trop bien faire son travail. Un comble n'est-ce pas?
D'aucuns vont plus loin en déclarant que m. Trichet n'a aucune légitimité puisqu'il n'est pas un élu. A ces obsédés du bulletin de vote je rétorque que c'est précisément le fait qu'il n'est pas un élu qui lui confère une parfaite légitimité. M. Trichet, dans sa position, est indépendant et à l'abri des tentations démagogiques qui hantent la classe politique. Voir par. 4 et 5 de Le PS AU PIED DU MUR
Si la France ne va pas mieux pourquoi aller chercher des noises à m. Trichet. Ce n'est pas lui qui a été élu à la présidence de la République. Si on doit demander des comptes à quelqu'un c'est à celui qui a été élu à cette fonction. Celui-ci a pour lui la légitimité, dit-on. Quelle légitimité? Elu par seulement un peu plus de la moitié de l'électorat (53%) sur des promesses électorales fallacieuses et après une campagne dans laquelle il a usé des facilités offertes par ses fonctions ministérielles, il n'a plus aujourd'hui que la confiance d'une petite minorité des français.
Quant à la compétence. Parlons-en! Politique intérieure: un fiasco a coup d'annonces sans effets et effets d'annonces sans lendemains. Politique extérieure: une pantalonnade dont la dernière en date a été de commencer par jouer les apprentis David contre le Goliath de Pékin pour s'achever dans une déculottade ridicule.
la France avait besoin d'un homme de vision et non d'un homme de pulsions. Désastreux!