COUPS DE GUEULE ET RAYONS DE SOLEIL
Cette rubrique est évolutive



Pour une expression pataouète à cultiver afin qu'elle ne disparaisse pas de notre mémoire.
Dis! tu as vu le biftek? Il est monté sur la table il (l') a mangé le chat.

PRINCE CHARMANT OU PRINCE MARCHAND ?
Il parait que le fils Sarko s'est fiancé avec l'héritière Darty. Je croyais que les princes charmants épousaient les bergères. A moins qu'il ne soit en fait qu'un prince marchand.
On dit aussi qu'il veut à tout prix faire enfouir l'avenue du général de Gaulle à Neuilly. Peut-être que, fils du petit Nicolas, il n'aime pas le grand Charles.

Sarkozy fait feu de tout bois pour jouer au président mais il joue avec le feu. Chacun trouvera ce qu'il voudra bien trouver dans la célébration du souvenir de la traite des noirs accompagnée de l'annonce de l'introduction de ce sujet dans l'enseignement primaire dès l'âge de six ans. L' esclavage appartient à l'histoire et il doit être étudié comme tel au collège au même titre que tous les autres faits historiques, dans la sérénité qui sied aux historiens honnêtes, c'est à dire sans passions. Il est à craindre que l'emphase donnée à l'événement dans les jardins du Luxembourg et les manifestations diverses qui ont eu lieu dans le même temps ne nuise à la coexistence harmonieuse que l'on voudrait voir s'installer entre les diverses communautés qui composent notre pays. Dans l'état actuel des mentalités soumises aux distorsions sociales que nous connaissons, le ressentiment s'installe plus facilement que la sérénité.
Venant entre autres prurits émotionnels après sa déclaration de Saint-Jean de Latran à propos d'une prétendue supériorité du spirituel religieux sur le laïque et sa tentative de faire parrainer par de tout jeunes gamins et gamines un enfant juif victime de la Shoah, la démarche présidentielle peut être taxée de légèreté.
N'était-ce tout cela, la célébration naturelle et légitime du souvenir de l'esclavage ne donnerait lieu à aucun débat.
Venant entre autres prurits émotionnels après sa déclaration de Saint-Jean de Latran à propos d'une prétendue supériorité du spirituel religieux sur le laïque et sa tentative de faire parrainer par de tout jeunes gamins et gamines un enfant juif victime de la Shoah, la démarche présidentielle peut être taxée de légèreté.
N'était-ce tout cela, la célébration naturelle et légitime du souvenir de l'esclavage ne donnerait lieu à aucun débat.
Somme toute, qui dit ou oserait dire que l'esclavage n'est pas condamnable?
Pour qui s'intéresserait à ma pensée sur le fond cliquer ci-dessous.
Esclavage, colonisation, racisme, histoire, repentance

Le véiib et autres systèmes analogues font fureur et connaissent une expansion que l'on ne soupçonnait pas. Il n'en fallait pas plus pour que dans un élan de génération spontanée le lobby de l'érectomécanique* monte, si je puis dire, sur ses grands chevaux. Il veut la peau du vélib. Ça ne fait aucun doute.
Et pourtant c'est l'automobile qui envahit nos rues et pollue l'atmosphère des villes et si ses embouteillages font suffoquer le passant, ce n'est pas le cas du vélo. Alors, messieurs les érectomécaniciens bouclez non seulement vos ceintures mais aussi vos clapets.
* phénomène psychomoteur qui fait que certains ne prennent leur pied qu'au volant d'une voiture.
Et pourtant c'est l'automobile qui envahit nos rues et pollue l'atmosphère des villes et si ses embouteillages font suffoquer le passant, ce n'est pas le cas du vélo. Alors, messieurs les érectomécaniciens bouclez non seulement vos ceintures mais aussi vos clapets.
* phénomène psychomoteur qui fait que certains ne prennent leur pied qu'au volant d'une voiture.

FORTITUDE ET BRAVITUDE
Ce mot, qui a valu à Ségolène Royal les railleries de ses adversaires et même de certains de ses "amis" est bien français. Il a été utilisé dans le sens de force d'âme, dépassement de soi-même, par Chateaubriand, Montesquieu, Oresme. S'il est tombé en désuétude, il n'en est pas moins français et reste usuel en Anglais. Messieurs les beaux esprits, si vous l'ignoriez jusqu'à présent, sachez que pour près de 60% le vocabulaire de la langue anglaise est emprunté au Français et particulièrement au parler normand depuis Guillaume le Conquérant.
Mise au point:
Le mot employé par Ségolène n'est pas fortitude mais bravitude. Mais ça n'enlève rien à la pertinence de mon propos. Comme la fortitude est sublimation de la force, la bravitude est sublimation de la bravoure tout comme la négritude est la transcendance de la condition nègre. En outre, tout néologisme appartient de par lui-même au Français dans la mesure ou dans sa forme il renforce le sens du mot dont il dérive. L'auto-recréation est le propre des langues vivantes. Les poètes et les écrivains d'excellence ne s'en sont pas privés. Lisez Rabelais, le refondateur génial de la langue française. Et oui! Messieurs les "beaux esprits"
Ce mot, qui a valu à Ségolène Royal les railleries de ses adversaires et même de certains de ses "amis" est bien français. Il a été utilisé dans le sens de force d'âme, dépassement de soi-même, par Chateaubriand, Montesquieu, Oresme. S'il est tombé en désuétude, il n'en est pas moins français et reste usuel en Anglais. Messieurs les beaux esprits, si vous l'ignoriez jusqu'à présent, sachez que pour près de 60% le vocabulaire de la langue anglaise est emprunté au Français et particulièrement au parler normand depuis Guillaume le Conquérant.
Mise au point:
Le mot employé par Ségolène n'est pas fortitude mais bravitude. Mais ça n'enlève rien à la pertinence de mon propos. Comme la fortitude est sublimation de la force, la bravitude est sublimation de la bravoure tout comme la négritude est la transcendance de la condition nègre. En outre, tout néologisme appartient de par lui-même au Français dans la mesure ou dans sa forme il renforce le sens du mot dont il dérive. L'auto-recréation est le propre des langues vivantes. Les poètes et les écrivains d'excellence ne s'en sont pas privés. Lisez Rabelais, le refondateur génial de la langue française. Et oui! Messieurs les "beaux esprits"

LIBAN
8 mai 2008. On fête la victoire des Alliés sur l'Allemagne des nazis, on commémore Mai-68.
Au même moment, à l'autre extrémité de la Méditerranée, le "Mare Nostrum", le Liban est en flammes. Ce n'est ni la première ni la dernière fois. C'est le refrain indéfiniment répété d'un triste chant.
Aujourd'hui c'est la guerre entre musulmans sunnites et chiites. Demain entre qui sera-ce?
Né en 1916 de la volonté de la France, protectrice auto-proclamée des Catholiques du proche-Orient, le Liban, devenu indépendant en 1943, a bâti, en vertu d'un pacte national, son état moderne sur un consensus intercommunautaire des chrétiens catholiques maronites, musulmans sunnites, musulmans chiites et Druzes. Consensus aux termes duquel la présidence de la république revenait à un maronite, celle du gouvernement à un sunnite et celle du parlement à un chiite.
Fragile, mis naturellement en péril par la disparité de l'évolution démographique de chaque communauté, les chiites devenant majoritaires, ce consensus a été mis à mal par l'explosion des rivalités et enjeux politiques régionaux latents puis exacerbés par la création de l'état d'Israël. Le Liban est devenu très tôt otage des conflits successifs entre la Syrie -qui ne l'a jusqu'à présent pas reconnu en tant qu'état-, les palestiniens, les israéliens, l'Iran et les islamistes radicaux chiites.
Mais les libanais eux-mêmes croient-ils encore au Liban?
Un jour peut-être, il ne restera plus d'entre les libanais qui croyaient envers et contre tout au Liban que ceux de France, du Canada, des Etats-Unis, d'Australie, d'Amérique latine et notamment du Brésil, où ceux dont le grand-père immigré il y a plus d'un siècle s'appelait Boutros Harb, Hanna Dib, Habib Haddad, Aissa Zeitoun, s'appellent aujourd'hui Pedro Guerra, João Lobo, Amado Ferreira, et Salvador Oliveira, traduction portugaise de leurs noms d'origine.
Du Liban, cette montagne où, selon la tradition biblique, naissent les deux fleuves du lait et du miel, il ne restera plus alors que le souvenir d'un paradis perdu.
Et si le Liban d'autrefois n'avait été qu'un rêve.
Désolé! ll n'y a de rayons de soleil aujourd'hui que ceux qui illuminent notre ciel printanier. Ils réchauffent les corps mais pas les coeurs.
Au même moment, à l'autre extrémité de la Méditerranée, le "Mare Nostrum", le Liban est en flammes. Ce n'est ni la première ni la dernière fois. C'est le refrain indéfiniment répété d'un triste chant.
Aujourd'hui c'est la guerre entre musulmans sunnites et chiites. Demain entre qui sera-ce?
Né en 1916 de la volonté de la France, protectrice auto-proclamée des Catholiques du proche-Orient, le Liban, devenu indépendant en 1943, a bâti, en vertu d'un pacte national, son état moderne sur un consensus intercommunautaire des chrétiens catholiques maronites, musulmans sunnites, musulmans chiites et Druzes. Consensus aux termes duquel la présidence de la république revenait à un maronite, celle du gouvernement à un sunnite et celle du parlement à un chiite.
Fragile, mis naturellement en péril par la disparité de l'évolution démographique de chaque communauté, les chiites devenant majoritaires, ce consensus a été mis à mal par l'explosion des rivalités et enjeux politiques régionaux latents puis exacerbés par la création de l'état d'Israël. Le Liban est devenu très tôt otage des conflits successifs entre la Syrie -qui ne l'a jusqu'à présent pas reconnu en tant qu'état-, les palestiniens, les israéliens, l'Iran et les islamistes radicaux chiites.
Mais les libanais eux-mêmes croient-ils encore au Liban?
Un jour peut-être, il ne restera plus d'entre les libanais qui croyaient envers et contre tout au Liban que ceux de France, du Canada, des Etats-Unis, d'Australie, d'Amérique latine et notamment du Brésil, où ceux dont le grand-père immigré il y a plus d'un siècle s'appelait Boutros Harb, Hanna Dib, Habib Haddad, Aissa Zeitoun, s'appellent aujourd'hui Pedro Guerra, João Lobo, Amado Ferreira, et Salvador Oliveira, traduction portugaise de leurs noms d'origine.
Du Liban, cette montagne où, selon la tradition biblique, naissent les deux fleuves du lait et du miel, il ne restera plus alors que le souvenir d'un paradis perdu.
Et si le Liban d'autrefois n'avait été qu'un rêve.
Désolé! ll n'y a de rayons de soleil aujourd'hui que ceux qui illuminent notre ciel printanier. Ils réchauffent les corps mais pas les coeurs.

INDIGNATIONS
Les défenseurs des droits de l'Homme s'insurgent contre le fait que Sarkozy n'ait pas parlé de ce sujet au président Zeïn el-Abidine Ben Ali à l'occasion de sa visite à Tunis. Ces braves gens sont naïfs ou stupides s'ils s'imaginent qu'il soit allé en Tunisie pour cela. A moins qu'il ne s'agisse d'opportunisme de leur part.
Les droits de l'homme, notre "très cher" (très cher compte tenu de ce qu'il nous coûte) président, ainsi que la plupart des gens, pour parler trivialement, s'en contre-fout comme de sa première chemise de soie. D'ailleurs, si les droits de l'Homme l'intéressaient vraiment, il commencerait par s'en occuper en France où des centaines de milliers de personnes sont privés des droits élémentaires à l'alimentation, au logement ou à l'éducation, sans compter la situation répugnante dans laquelle sont laissés les "hôtes" de nos prisons (après tout ceux-ci ne sont peut-être plus des étres humains)
En France comme ailleurs en Europe occidentale, personne n'oserait avouer qu'il est hostile au respect des droits de l'homme ou tout simplement que cela ne l'intéresse pas. Ce serait sans doute de très mauvais goût. Comme on dit, Il y a des choses qui ne se disent pas. Il convient d'être bienséant.
En fait, pour beaucoup, les droits de l'Homme c'est bien! mais tout dépend de quel homme on parle. Nous sommes parait-il tous égaux en droit mais, pour paraphraser notre grand Coluche, "il y en a qui sont plus égaux que les autres". Les autres c'est qui? sont-ce les victimes du chômage dont certains sont réduits à l'état de "gueux" comme on disait au Moyen-âge? sont-ce ceux dont la "tronche" n'est pas comme celle de la majorité d'entre nous? Ceux que l'on jette hors des logements dont ils ne peuvent plus payer le loyer ou ceux que l'on expulse de notre territoire manu-militari?
Vraiment nos protestataires sont vraiment naïfs à moins qu'ils n'aient profité de l'occasion pour, trivialement dit encore, se "faire mousser" à peu de frais.
En France comme ailleurs en Europe occidentale, personne n'oserait avouer qu'il est hostile au respect des droits de l'homme ou tout simplement que cela ne l'intéresse pas. Ce serait sans doute de très mauvais goût. Comme on dit, Il y a des choses qui ne se disent pas. Il convient d'être bienséant.
En fait, pour beaucoup, les droits de l'Homme c'est bien! mais tout dépend de quel homme on parle. Nous sommes parait-il tous égaux en droit mais, pour paraphraser notre grand Coluche, "il y en a qui sont plus égaux que les autres". Les autres c'est qui? sont-ce les victimes du chômage dont certains sont réduits à l'état de "gueux" comme on disait au Moyen-âge? sont-ce ceux dont la "tronche" n'est pas comme celle de la majorité d'entre nous? Ceux que l'on jette hors des logements dont ils ne peuvent plus payer le loyer ou ceux que l'on expulse de notre territoire manu-militari?
Vraiment nos protestataires sont vraiment naïfs à moins qu'ils n'aient profité de l'occasion pour, trivialement dit encore, se "faire mousser" à peu de frais.

A l'un de ses élèves qui lui demandait si, musulman, ll pouvait épouser une chrétienne, le cheikh égyptien Mohamed Metwalli al-Shaarawi -Dieu le garde en sa miséricorde- répondit un jour: Oui, à condition qu'elle abandonne le dogme de la sainte Trinité! La question était sans doute sincère. La réponse, elle! était de mauvaise foi et vénéneuse venant de quelqu'un qui ne pouvait pas ignorer que l'Islam permet à une chrétienne ou à une juive (Gens du Livre) d'épouser un musulman sans renoncer à sa foi ni à sa pratique religieuse. Mais le Cheikh Shaarawi quintessence incarnée de l'arriération mentale des intégristes n'était-il pas celui-là même qui à propos du manque cruel d'appareils de dialyse dans son pays où l'insuffisance rénale est endémique pour cause de bilharziose: "A quoi bon les appareils de dialyse? Si quelqu'un meurt d'insuffisance rénale c'est de par la volonté du Seigneur".
Quant à la Trinité, les intégristes musulmans en prennent prétexte pour qualifier les chrétiens d' "associationnistes" (mushriqoun) à savoir des gens associant deux autres personnes à Dieu alors que celui-ci est "l'Unique", ce qui en fait tout simplement des mécréants. Or, pour l'Islam véridique fondé sur le Coran, Jésus est né du souffle de Dieu . Or le souffle est esprit. C'est ce qui inspire la vénération que les mystiques musulmans (soufis) portent à Jésus "Sceaux de la Sainteté" selon le célèbre mystique andalou Ibn al-Arabi.

Une nouvelle vient à point nommé pour nous apporter un rayon de soleil après les ténèbres de l'arriération mentale évoquée plus haut.
Selon la presse, l'acteur Djamel Debbouze, musulman vient d'épouser la journaliste Mélissa Theuriau, chrétienne. La cérémonie religieuse , formidable et réconfortant exemple d'oecuménisme, s'est déroulée dans l'Abbaye du Vaux de Cernay dans les Yvelines avec lecture de versets de l'Evangile et du Coran.